Cet article provient du site web de Têtu.
Quatre adolescents de Nancy, soupçonnés d'avoir frappé et volé un sexagénaire qu'ils avaient contacté via un site de rencontres puis attiré dans un guet-apens, ont été mis en examen hier, mais ils nient toute intention homophobe.
Les mineurs, âgés de 15 à 17 ans et tous scolarisés dans le même lycée, « reconnaissent partiellement les faits, mais ils insistent surtout sur le fait qu'il n'y avait aucune visée homophobe dans leurs actes », a expliqué à l'AFP l'une de leurs avocats, Isabelle Coche-Mainente.
RENCONTRE SUR INTERNET
L'agression avait eu lieu début février, sur le parking de la faculté de sciences, à Vandoeuvre-lès-Nancy, en banlieue de Nancy. La victime s'y était rendue en pensant avoir rendez-vous avec un jeune homme, rencontré sur internet.
L'agression avait eu lieu début février, sur le parking de la faculté de sciences, à Vandoeuvre-lès-Nancy, en banlieue de Nancy. La victime s'y était rendue en pensant avoir rendez-vous avec un jeune homme, rencontré sur internet.
Mais il avait fait face aux quatre adolescents, qui l'avaient molesté et frappé avec une barre de fer, avant de lui voler son téléphone portable et sa voiture.
Le véhicule volé, destiné à la revente, avait été retrouvé dans l'agglomération de Nancy par la brigade des violences urbaines, chargée de l'enquête. Cette dernière était notamment remontée jusqu'aux auteurs présumés grâce à l'analyse de la téléphonie mobile.
Trois d'entre eux ont été présentés devant un juge des enfants de Nancy, alors que le quatrième, qui faisait déjà l'objet d'un suivi, a été présenté à Metz. Poursuivis pour vols et violences, ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire.
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